HIRAGASY | ||
Ramilison Fenoarivo perd Perline | ||
Avec la disparition, vendredi, de Perline Razafiarisoa, le hiragasy perd l’une de ses grandes figures féminines. | ||
Co-directrice de la troupe Ramilison qu’elle avait intégrée en 1983, à l’âge de 20 ans, Perline en était un élément essentiel. Sa voix dégageait naturellement une grande authenticité en conformité avec le concept du hiragasy où les sujets se traitent plus aisément avec humour. Artiste émérite « C’était une artiste émérite. Elle a consacré toute sa vie pour l’opéra classique hiragasy et à l’éducation populaire », soutient Mireille Rakotomalala, présidente de la Ligue de solidarité laïque dont Perline était aussi membre, participant à toutes ses activités pédagogiques. Extrêmement travailleuse et incorruptible, elle organisait la solidarité des pauvres avec les pauvres et coordonnait les actions des 130 compagnies regroupées dans la confédération des troupes de hiragasy (Fimpimamad). Sa disparition précoce bouleverse l’univers de la musique malgache en général. Car en dehors de la troupe Ramilison Feno- arivo où elle assistait de près son père dans la conception des œuvres et dans la gestion de la vie de la troupe, elle a également mené avec brio une carrière aux côtés de plusieurs vedettes locales comme choriste et danseuse. Citons entre autres : Rossy, Sareraka, Olombelo Ricky, Faly Kely et Bakomanga. L’inhumation a eu lieu, lundi dans l’après-midi dans son village natal de Morarano-Antongona, district d’Imerintsiatosika. «C’est une rude épreuve pour nous tous, mais la troupe doit continuer de tourner», confie Ramalison Besigara. | ||
Hernan Rivelo Date : 26-12-2007 http://www.lexpressmada.com |
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mercredi 26 décembre 2007
Ramilison Fenoarivo perd Perline
samedi 22 décembre 2007
Tourisme sexuel impliquant les enfants: une vraie problématique
Tourisme sexuel impliquant les enfants: une vraie problématique
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Des affiches de ce genre sont visibles dans tous les hôtels voire même dans les dispensaires de Madagascar
© Groupe Développement
"Je connais un de nos clients qui aime ces genres de choses. Mais je n'ose pas le déclarer publiquement car il a le bras long et en plus j'ai peur de perdre mon boulot ou de me faire tuer", selon un guide touristique.
Ce sont des exemples concrets énoncés par
A un responsable d'une des ONG membre de cette plate-forme, Groupe Développement, d'ajouter que des pratiques mafieuses existent dans le milieu.
"On a voulu intervenir dans certaines régions mais on n'ose pas s'aventurer toute seule sans l'appui des autorités. Il y a des mafias", selon Michaëla Ranaivo Nirina, chargé du projet TSIE (Tourisme sexuel impliquant les enfants) au sein de Groupe Développement.
Ces ONGs constatent, après une étude réalisée en 2001 et 2002, que la pauvreté est la principale raison la plus évoquée par la société et qui pousse les jeunes à faire ce genre de travail abominable. Mais d'autres raisons en sont aussi avancées: la discrimination du genre, l'instabilité familiale. Sans compter bien sûr l'implication des parents qui poussent même leurs progénitures à donner leurs corps en échange de quelques sommes d'argent ou autres donations. Ainsi que la non application de la loi et la quête du mariage avec un étranger qui est devenue la préoccupation principale des jeunes filles dans les régions touristiques.
En ce qui concerne les abuseurs, ces ONGs révèlent qu'il y a 3 types:
- les touristes sexuels qui vont passer à l'acte dans une situation spécifique. Des touristes sexuels occasionnels qui n'ont pas vraiment de préférences sexuelles pour les enfants et qui n'organisent pas leur déplacement dans l'intention d'abuser d'un enfant. 33% d'entre eux ont entre 40 et 50 ans. Ils viennent des pays occidentaux, mais aussi du Japon, de
- les touristes ayant une déviance sexuelle, telle la pédophilie. Exploiter sexuellement des enfants constitue le but de leur voyage.
- les pédophiles pervers qui éprouvent un plaisir sexuel à infliger des souffrances à leur victime. Ils adoptent des comportements violents et les enfants ne peuvent opposer aucune résistance.
On entend ici par "touriste", les voyageurs internationaux et nationaux.
"Les touristes étrangers sont en proportion beaucoup moins nombreux que les locaux à abuser d'enfants", a ajouté Michaëla Ranaivo Nirina de Groupe Développement qui lance un plaidoyer à l'Etat de s'engager davantage dans la lutte contre le tourisme sexuel sur les enfants.
"A Madagascar, la prostitution des enfants, le tourisme sexuel impliquant des enfants, la relation sexuelle précoce, l'inceste, la pédophilie, la vente d'enfants notamment à des fins d'exploitation sexuelles ne constituent pas encore des infractions autonomes", peut-on lire dans un communiqué publié par
Alors que d'une façon générale, les actes de comportement liés à l'exploitation sexuelle sont qualifiés d'infractions pénales. La peine encourue dépendra de l'âge et de la vulnérabilité de la victime ainsi que de la position d'autorité de l'auteur de la maltraitance. Dans certains cas, la peine sera aggravée si la victime a moins de 15 ans et /ou si l'auteur ets la mère, le père ou tout autre représentant légal de l'enfant.
Pour le moment, les actions entreprises par ces Ongs se limitent à la création d'un centre d'accueil pour les jeunes filles victimes de prostitution, de partenarait avec les opérateurs touristiques, de la mise en place de charte ethique avec les hôteliers, d'un programme d'autoprotection dans les écoles et de la sensibilisation des parents.
Dans le monde, d'après l'UNICEF, près de trois millions d'enfants sont chaque année victimes d'exploitation sexuelle dans un cadre commercial.
Solofo Andrianjakarivelo
© DTS
http://www.moov.mg/
dimanche 16 décembre 2007
Environnement et tourisme
970 espèces d’orchidées à Madagascar
samedi 15 décembre 2007, par Volana R.Environnement et foncier seront protégés ! Sur 25000 espèces de par le monde, 970 figurent à Madagascar dont un grand nombre d’endémiques. La Société française d’Orchidophilie Poitou-Charentes et Vendée se fait fort de faire des recherches, de recenser, de protéger cette flore et d’étudier les impacts de la conservation des forêts qui les abritent.
A Madagascar depuis le 2 décembre dernier, la délégation conduite par Jean Claude Guérin, a visité Mananara Nord et la commune d’Ambodiriana, ainsi qu’Antanambao Mandritsy, sur la côte Est de l’île. « Nous faisons en sorte que les communautés de base participent à nos randonnées. Et pour les sensibiliser sur la nécessité de protéger ces richesses, mais aussi pour les amener à comprendre qu’ils seraient les premiers bénéficiaires ». En effet, la Société française, éparpillée dans le monde avec ses 1500 membres, essaie d’inculquer l’image des orchidées dans leur milieu naturel. Par ailleurs, la Société a une vision d’un monde meilleur avec les communautés qui respectent leur environnement. « Non seulement elles peuvent accueillir des touristes par l’attrait des orchidées dans des forêts protégées, elles peuvent aussi espérer que le problème foncier ne toucherait pas ces contrées ». A travers des bulletins annuels, la Société établit les résultats de ses recherches. Madagascar se trouve en bonne place dans les deux derniers numéros.
http://www.madagascar-tribune.com/