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Dilann Mamodaly
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jeudi 6 mars 2014

Popat Maueze croit en la reprise du secteur tourisme



Évoluer, innover, investir constamment- davantage en temps de crise- : telle est la philosophie de Popat Maueze, PDG du groupe Victory. Et pour cause, il croit dur comme fer à la relance du secteur tourisme à partir de cette année.

Quelle est votre position par rapport aux infrastructures hôtelières qui existent à Toliara  ?
Écoutez ! Actuellement, je peux dire que le groupe Victory est en position dominante sur Toliara avec 100 chambres dans ses deux hôtels. Le Victory Hôtel  ouvert en 2005 comporte 56 chambres et se situe à l’entrée de la ville. Le second en forme de paquebot, l’Amazone Hôtel, avec ses 44 chambres, se situe sur le front de mer à Toliara-centre.  Au niveau des services, nous les avons presque tous, à savoir spa, salles de sports, piscines, etc. Nous le faisons pour montrer à notre clientèle ce que nous sommes réellement aujourd’hui et ce que nous voulons devenir demain. Comme vous le constatez, nous ne lésinons pas sur les moyens pour le développement de nos hôtels.

Quel est le profil de votre clientèle  ?
Elle se répartit à égalité entre touristes et hommes d’affaires. Nous avons deux clientèles différentes pour nos deux établissements. Au Victory, nous avons quasiment 75% de touristes étrangers et locaux et 25% qui viennent pour le travail ; à l’Amazone, et c’est l’inverse. Toutefois, dans un marché très étroit comme Madagascar, il faut aller chercher la clientèle là où elle est.

Même durant la crise, vous n’avez pas cessé d’investir dans votre domaine, qu’est-ce qui vous a motivé à construire davantage alors que le secteur est paralysé  ?
Toliara, c’est d’abord ma ville natale. Donc je suis là pour améliorer mon travail, mais penser aussi à la ville en l’embellissant. C’est pour cela que nous avons fait un effort particulier pour réaliser l’hôtel Amazone qui est néanmoins une infrastructure extravagante, avec l’appui de nos banques qui ne nous ont pas lâchés. C’est bien vrai que ces investissements ont été réalisés en pleine crise, mais s’il faut investir, il faut se positionner dés maintenant. Car si nous attendons que les marchés se développent sans construire d’hôtels, nous sommes battus d’avance et il ne faut pas attendre la fin de la crise pour le faire. D’autant plus que moi, je crois dur comme fer en l’avenir du tourisme sur Toliara, car notre région est sublime et nous possédons des plantes et des animaux endémiques. Je crois que les touristes reviendront en masse pour les découvrir.

Vous êtes si déterminé au point qu’on en oublie les problèmes que vous rencontrez.
Chaque propriétaire d’un grand hôtel comme le nôtre a des problèmes à affronter. Je ne les fuis pas, mais je les gère. Nous devons constamment nous poser ces questions et trouver des solutions. Si d’aventure, il y a un besoin de financement, nous pouvons recourir à nos banques. Nous gérons bien, nous arrivons à dégager des bénéfices. Nous payons nos fournisseurs et nos employés. Je ne dis pas que c’est très facile, nous ne faisons pas de grosses marges, mais au moins nous arrivons à équilibrer notre exploitation.

Avec votre expérience d’une décennie, quel est le regard que vous portez aujourd’hui sur le développement touristique malgache  ?
Comme toute activité économique, notre secteur connaît aussi des hauts et des bas, mais je pense qu’actuellement force est de constater que malgré la crise, le développement saute aux yeux et il y a une volonté politique de la part de l’État de tirer vers le haut le secteur tourisme. Cela nous redonne confiance.

N’est-ce pas la cherté de la destination qui plombe l’envol du secteur  ?
Certains pensent que nous sommes dans une destination qui est chère. Mais il y a des destinations beaucoup plus chères que la nôtre, et d’autres qui le sont beaucoup moins que nous et qui se sont plantées. En fait, il faut une politique touristique globale qui ne voit pas du court terme, mais s’étale sur le long terme pour un tourisme sain, durable et profitable aux populations et aux investisseurs. Je crois que l’ONTM, avec le concours d’Air Madagascar et de l’État, est en train de voir et de trouver la solution à ce problème et nous avons confiance en eux.

Que faut-il ajouter sur l’avenir du tourisme pour terminer cette interview  ?
Je crois que cet avenir est brillant, à condition de revoir et de solutionner quelques problèmes et que le produit malgache ait un contenu solide. Il n’y a aucune raison d’être alarmiste : nous avons un beau produit, nous avons des gens qui savent travailler et je ne vois aucune raison pour que le tourisme malgache ne fonctionne pas. Il y a des étapes, des obstacles à franchir, mais les produits sont là. Il faut arrêter de crier que tout va mal et de jeter la pierre au tourisme malgache : il a toutes les qualités pour réussir et, plus important, nous avons les femmes et les hommes pour le faire. Il faut fédérer les forces et la puissance de Madagascar et surtout, nous avons actuellement un nouveau président de la République qui mise beaucoup sur notre secteur.
Propos recueillis par Francis Ramanantsoa

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