Madagascar , mon rêve

Bonjour ,
Bienvenue sur le blog de Dilann Tours Madagascar .
Visitez : https://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/
pour préparer vos prochaines vacances dans la grande île !
A bientôt
Cordialement
Dilann Mamodaly
Dilann Tours Madagascar
Tel / Whatsapp : + 261 34 02 689 48




mercredi 30 décembre 2015

Voeux

http://www.dilanntours-madagascar.com/
http://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/

  


lundi 28 décembre 2015

Les microcebus de Madagascar - The microcebus of Madagascar

                                         

        http://www.dilanntours-madagascar.com/
     http://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/


                                                 

La belle île Ste Marie - The beautiful island Ste Marie


http://www.dilanntours-madagascar.com/
http://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/

jeudi 10 décembre 2015

jeudi 26 novembre 2015

Plage de Sainte luce Manafiafy - Madagascar

http://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/


                                       

jeudi 19 novembre 2015

vendredi 23 octobre 2015

Transport aérien – Ouverture effective du ciel


L’arrivée des compagnies étrangères marque la libéralisation du ciel. C’est une solution pour augmenter le nombre de touristes à Madagascar.
Plusieurs compagnies s’apprêtent à opèrer  à Madagascar. Des compagnies étrangères ont fait connaître leur intention de desservir la Grande île et les autorités n’ont pas hésité a leur donner satisfaction. Une discussion a été déjà entamée avec South African Air Link. « L’État a accepté d’augmenter la fréquence des vols de South Africa Air Link de sept à quatorze liaisons par semaine. Cette compagnie pourra relier les villes comme Nosy-Be et Diego-Suarez », affirme Ulrich  Andriantiana, ministre du Tourisme, des transports et de la météorologie, hier, lors d’une conférence de presse à Antaninarenina.
Turkish Airlines, de son côté, manifeste son intérêt d’exploiter le vol Antananarivo Istanbul. Dans un communiqué publié, hier, l’État malagache indique avoir accepté que cette compagnie turque puisse opèrer à Madagascar. « Turkish Airlines répond aux manifestations d’intérêt. Il arrivera d’ici la mi-décembre, le temps de régler certaines formalités avec l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) », annonce Ulrich Andriantiana. Cette compagnie reliera Madagascar, trois fois par semaine.
D’autres compagnies comme Air France, Kenya Airways, Air Mauritius Ewa Air, Air Austral, et Corsair Fly desservent déjà la Grande île.
Une solution-clé
Concernant l’exploitation des vols intérieurs, le ministre précise qu’une autorisation sera donnée à tous ceux qui sont prêts à exploiter les vols intérieurs, à condition qu’ils aient les techniques nécessaires. Madagasikara Airways inaugurera son premier vol, le 26 octobre. Pour commencer, cette compagnie exploitera l’axe Antananarivo Sainte-Marie en vue de mettre en valeur le tourisme de cette région.
Une ouverture du ciel est nécessaire pour booster le tourisme, estiment les oprérateurs du secteur. L’open sky est perçu comme étant une solution pour résoudre les problèmes rencontrés par la compagnie nationale, tels les retards et les annulations de vols.
« Le secteur privé veut que l’open sky soit effectif. Nous avons rencontré beaucoup de difficultés durant les problèmes d’Air Madagascar. Nous faisons des efforts pour rencontrer les agences des voyages étrangères afin de démontrer que l’État malgache prépare déjà l’open sky pour solutionner les problèmes de desserte », précise Vola Raveloson, directeur général de l’Office National du tourisme à Madagascar.
Voetspore
La chaîne sud africaine ESABC 2 est en train de réaliser un documentaire, concernant les atouts touristiques et culturels de Madagascar, à travers son émission « culte Voetspore ». Une équipe de cette émission était déjà arrivée à Madagascar en septembre. Elle a déjà parcouru le Nord et l’Ouest de la Grande île. Pour les deux derniers mois, les membres de l’émission tourneront un reportage dans le Sud de Madagascar. L’émission permettra d’accroître la visibilité de Madagascar sur les grandes chaines de télévision en Afrique du Sud. Cela incitera la demande qui sera traduite par la venue des touristes Sud-Africains. Ces derniers étaient estimés à 5 025 en 2014, ce qui ne représente que 2,26 % des touristes dans l’ensemble.
 Tendry Rakotondranaivo
http://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/
http://www.lexpressmada.com/blog/non-classe/transport-aerien-ouverture-effective-du-ciel-45353/


jeudi 15 octobre 2015

Madagascar à l’honneur dans l’émission culte sud-africaine VOETSPORE

La destination Madagascar sera à l’honneur dans une émission télévisée sud-africaine dénommée Voetspore. Une véritable opportunité pour les acteurs du tourisme malgache, d’attirer plus de touristes sud-africains à Madagascar.



Les véhicules de l'équipe de Voetspore ont été admis temporairement à Madagascar, pour les besoins du tournage © voetspore.co.za


En 2014, on recense près de 5 000 touristes sud-africains qui ont séjourné dans la Grande île. Malgré la proximité des deux pays, la Grande île intéresse peu les sud-africains. « Ce film-documentaire permettra d’accroître la visibilité de Madagascar auprès du public sud-africain. Le tourisme de proximité doit être développé. Seulement 4 heures de vol séparent les deux pays, » a expliqué Vola Raveloson, Directeur Exécutif de l’Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM).
Le voyage de l’équipe de Voetspore a été soutenu par l’ONTM. Lors de la traversée de la partie Est et Nord de Madagascar, pendant trois mois, l’équipe de Johan Badenhorst a bénéficié de l’accueil gratuit des différents hôtels partenaires de l’ONTM implantés dans ces Régions. Les parcs nationaux gérés par Madagascar National Parks (MNP), sont également mis en avant dans ce film-documentaire, qui sera diffusée en Afrique du Sud.
Le réalisateur sud-africain affirme avoir été émerveillé par la beauté et la richesse de la biodiversité malgache et la culture locale. Selon ses dires, il n’y a pas de raison pour que les touristes sud-africains ne soient pas attirés par cette destination unique au monde.
Grâce à une dérogation spéciale du Ministère des Finances et du Budget, l’équipe de Voetspore a pu faire entrer temporairement à Madagascar, leurs propres véhicules. Il s’agit de véhicules 4X4 équipés pour le camping, qu’ils utilisent durant les tournages dans d’autres pays africains.
Après le Nord et l’Est, l’équipe de Voetspore a rejoint cette semaine le Grand Sud de Madagascar, pour la suite de l’aventure. Il reste encore deux mois pour l’équipe de Johan Badenhorst pour boucler leur périple dans la Grande île. Au final, le film-documentaire sur Madagascar sera divisé en 30 épisodes de 26 minutes. La diffusion en Afrique du Sud est programmée pour l’année prochaine.



Johan Badenhorst en train de boire de la bière locale © voetspore.co.za


Alex
© TGN







Lémurien Catta de Madagascar


http://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/

lundi 12 octobre 2015

Peinture – Le Rova vu par Roland Ratovondrahona

En parlant de chemin artistique, celui de Roland Albert Ratovondrahona est tout ce qu’il y a de plus long. Il a débuté en intégrant l’École des Arts appliqués malgache d’où il sort major de la promotion de 1969-1973. Il a complété son cursus à l’Institut professionnel d’État pour l’industrie et l’artisanat du marbre, en Italie de 1974 à 1975. En parallèle, il a suivi des cours à l’Institut national italien pour la productivité à Rome, ainsi qu’à l’European School de la Spezia. Une fois de retour au pays, Roland Ratovondrahona s’est vu octroyer une formation de cadres spécialisés en mouvements de masse (le fameux « mitabe » du temps de la Deuxième République). Grâce à cette formation, il obtient le titre de concepteur, maître d’œuvre responsable national de l’arrière-plan de « mitabe » des éditions de 1985 et 1990, ainsi que celui des Jeux des Îles de la même année.
Malgré son talent, l’artiste choisit la discrétion et la modestie. Les feux des projecteurs ne lui étaient d’aucune utilité et il a toujours préféré la reconnaissance de son travail plutôt que de sa propre personne. Avec un peu moins d’un demi-siècle de carrière, l’homme est un peintre accompli avec moult spécialités dont l’aquarelle, le pastel, le fusain et l’huile. Cependant, il n’a tenu que quelques expositions en solo depuis ces nombreuses années de carrière dont « Couleur au quotidien » au Madagasc’art galerie, et « Mes couleurs » à la galerie Samara, en 1995, « Des peintres pour Anatirova », en 1996, et finalement « Parcours » au Tahala Rarihasina, en 2000.
Le parcours de Roland Ratovondrahona est orné de décorations et de reconnaissances de toutes sortes sans qu’il s’en vante pour autant. Pour ne citer que le prix du concours de visuel pour le rallye AGIP de 1970 et 1971, les prix pour les logos des Jeux olympiques de Munich ainsi que ceux de Moscou, respectivement en 1972 et 1980, les affiches pour l’Institut international des Droits de l’Homme à Strasbourg en 1980 et 1981, la médaille d’argent au concours de dessins humoristiques sportifs du Comité olympique national italien (CONI), entre 1983 et 1987.

Couteaux à la main, le regard fixé sur les hauteurs de la ville vues de sa fenêtre, Roland Albert Ratovondrahona nous dévoile fièrement son prochain projet. En gestation depuis une quinzaine d’années, il commémorera le vingtième anniversaire de l’incendie du « Rova » de Manjakamiadana.


L’artiste est aussi un grand père comblé,la relève est assurée.


Le Palais d’hier et d’aujourd’hui
Les représentations du « Rova » d’hier et d’aujourd’hui lui tiennent tout particulièrement à cœur. À cet effet, l’artiste organisera une énième exposition à l’occasion du vingtième anniversaire de l’incendie de sa précieuse source d’inspiration. La date du 6 novembre 1995 a marqué l’artiste à vie. Les œuvres comme « Ry Iarivo, may ny lohanao », ou encore « Nuit tragique 06-11-95 » sont les principales représentations de cette déception.
En l’honneur de ce prestigieux patrimoine, symbole identitaire de tout Madagascar, Roland Ratovondrahona a préparé cette exposition depuis une quinzaine d’années. Plus précisément depuis 2001, après sa dernière exposition. Il exposera un peu moins d’une trentaine d’œuvres qui représenteront le « Rova » sous toutes les coutures et dans toute sa splendeur. Rien que quinze ans de silence et de réflexion artistique pour un hommage majestueux de quelques jours à l’endroit du « Rova ».
« Malgré mes problèmes de santé, dont une évacuation à l’étranger, je n’ai jamais baissé les bras en ce qui concerne la réalisation de ce projet du 20e anniversaire de l’incendie du Rova. Maintenant, j’en suis à la dernière ligne droite, encore quelques préparatifs logistiques à fignoler, mais je promets un hommage digne de ce patrimoine, de son histoire et de ce qu’il représente en matière d’identité culturelle », déclare fièrement le peintre tout en apportant quelques touches finales à son dernier tableau.

                                Quelques coups de pinceau pour le dernier tableau de la très prochaine exposition.
Politique culturelle et engagement
En plus d’être un artiste accompli, le peintre revêt aussi un statut d’artiste engagé. En effet, pendant deux ans, entre 2001 et 2003, il a été le président du bureau exécutif de l’Union nationale des artistes plasticiens malgaches (UNAPM). Durant ces deux années de mandat, il s’est efforcé de réaliser un projet qui lui tenait vraiment à cœur par rapport à l’amélioration du statut des artistes en tous genres et ceux des plasticiens en particulier. Avec les membres du bureau, il a entamé une tentative d’adoption d’un « mémorandum de la politique culturelle ». Le but de l’initiative était surtout axé sur la calorisation de l’art malgache et l’amélioration des conditions de vie des artistes et des acteurs culturels.
« À cette époque, le décret a été adopté, le bureau s’est félicité de cette réussite et par la même occasion, nous avions reçu de très bonnes réactions de la part de tous les artistes et acteurs culturels du pays. Cependant, jusqu’à présent, malgré l’adoption de ce décret, nous ne constatons aucune amélioration quant à nos situations en tant qu’artistes. En fait, c’est toujours la même histoire, une loi est adoptée, mais n’est jamais appliquée », déplore l’artiste.
Toutefois, malgré ce triste constat, Roland Ratovondrahona n’a jamais ménagé ses efforts par rapport à ses attitudes engagées qui se reflètent surtout à travers ses œuvres. Un art qui revêt des aspects aux penchants patriotiques. De fait, ce patriotisme du peintre se définit surtout par son thème de prédilection qu’est le « Rova ».
                                                           

Le tableau intitulé « Une reine, un Premier ministre et un colonisateur » fait la fierté de l’artiste.

Textes : Harilalaina Rakotobe Photo : Sergio Maryl

http://www.lexpressmada.com/blog/magazine/peinture-le-rova-vu-par-roland-ratovondrahona-45193/
http://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/



jeudi 8 octobre 2015

Nosy Tany Kely : L’île infinitésimale

A 30 minutes à peine de Nosy Be, son illustre voisine, et à 20 minutes de Nosy Komba, sa grande soeur, Nosy Tany Kely (ou Tanihely) est un endroit privilégié où les seuls habitants sont de timides lémuriens. 


Elle est l’un des endroits les plus visités à Nosy Be. Et pour cause, sa localisation est parfaite. Pas très loin de l’île principale, elle offre aux voyageurs de multiples activités allant du simple bronzage sur sable blanc au snorkeling ou randonnée palmée. Les plus chanceux pourront nager avec des tortues de mer, tractés sur leurs dos dans une mer turquoise. Bien que très petite – « on peut aisément en faire le tour à marée basse », nous assure le guide -, elle est considérée comme l’un des sites les plus importants au niveau marin de Madagascar.
Grâce à trois entités institutionnelles, à savoir Madagascar National Park, l’Office régional du tourisme à Nosy Be et la commune urbaine de Nosy Be, le site est protégé en sa qualité d’aire marine et côtière. Les activités de pêche y sont prohibées et les seuls habitants de la petite île sont les lémuriens, qui parfois viennent gambader sur la plage lorsqu’ils ne sont pas occupés à quelques importantes activités dans la forêt indigène, les chauves-souris cousettes, les lézards et les corbeaux pie.
Par conséquent, la biodiversité est d’autant plus riche sur terre que dans la mer. Entourée de récifs coralliens, les gens viennent sur l’îlot pour y faire de la plongée. Ce qui frappe le plus, ce sont les poissons multicolores visibles à moins d’un mètre de la plage. Les plus audacieux peuvent plonger jusqu’à 7 ou 20 mètres de profondeur en toute sécurité. Véritable aquarium naturel, raies, barracudas, tortues, carangues sont là pour le régal des yeux.

La plupart des touristes sont italiens, comme un peu partout sur l’île de Nosy Be. C’est donc naturellement que les guides et les cuisinières, qui organisent et préparent le pique-nique sur Tany Kely, parlent la langue des prime donne. Cerise sur le gâteau, un sentier à travers la forêt mène jusqu’à un phare centenaire, dont le seul usage est désormais de permettre aux voyageurs d’avoir une vue panoramique autour de la petite île.


http://www.nocomment.mg/nosy-tany-kely-lile-infinitesimale/
http://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/



mardi 29 septembre 2015

Orchidée : La belle de la forêt

L’insularité de Madagascar a engendré une profusion d’espèces animales et végétales. L’une d’entre elles est l’orchidée. Sur un ensemble de 20 000 espèces réparties dans le monde, 1 000 sont recensées dans la Grande Ile et 85 % de ces espèces sont endémiques.
L’orchidée, avec sa beauté légendaire, est une fleur élégante et frêle. Hôte de nos forêts naturelles depuis des millénaires, elle se décline en plante herbacée, terrestre ou épiphyte (poussant sur d’autres plantes), occupant aussi bien les arbres que les rochers ou l’humus. Ses caractéristiques résident dans ses fleurs : la présence de deux pétales supérieurs identiques et un autre inférieur modifié (ou labelle) présentant un aspect assez différent pour chaque espèce, contribue ainsi à son identification.
Justement, ce pétale, la partie la plus étonnante de la fleur et aussi véritable terrain d’atterrissage du pollinisateur, se distingue par sa forme, sa coloration et sa taille.
Beaucoup d’orchidées sauvages embaument leurs alentours avec des parfums légers mais agréables. Angraecum longicalcar, espèce endémique de Madagascar, n’émet sa fragrance qu’une fois la nuit tombée. Mais d’autres espèces font aussi la renommée de notre île comme l’étoile de Madagascar, Angraecum sesquipedale (Thouars), originaire des forêts côtières de l’Est, caractérisée par la présence de fleurs avec un grand éperon nectaire de 25 à 30 cm de long et dont la base est remplie de nectar. Ou encore la vanille, Vanilla planifolia , ingrédient incontournable de la pâtisserie mondiale, qui rend Madagascar célèbre, est de la famille des Orchidées. Elle a été introduite chez nous et est cultivée principalement dans le nord et l’est de l’île. Toutefois, Madagascar héberge huit espèces de vanilles sauvages, dont sept endémiques et une, Vanilla humbotii, partagée avec les Comores.
Certaines orchidées sont devenues extrêmement rares comme l’orchidée noire Cymbidiella falcigera ou encore la fascinante Eulophiella roempleriana caractérisée par sa magnifique corole rose fushia, qui constituent dorénavant les espèces emblématiques de Madagascar.
Les orchidées entretiennent des relations stratégiques et symbiotiques avec certaines espèces animales comme les papillons, oiseaux, fourmis, mais aussi avec d’autres espèces végétales. Certaines orchidées sécrètent une phéromone irrésistible pour attirer les fourmis. L’étoile de Madagascar produit pour sa part un nectar dont raffole une espèce de papillon nocturne doté d’une très longue trompe. Tous les moyens sont bons pour séduire les pollinisateurs. Une véritable chaîne alimentaire s’établit sur certaines espèces. L’odeur forte de l’orchidée Bulbophyllum occlusum appâte les mouches dont se nourrissent les araignées et qui, à leur tour, attirent le colibri pollinisateur. Et la boucle est bouclée !
La ruée des botanistes du monde entier pour compléter leurs collections d’orchidées et l’exploitation économique locale de la forêt primaire ont contribué à fragiliser l’habitat naturel des ces espèces végétales. C’est ainsi que toutes les espèces d’orchidées de Madagascar sont inscrites dans les annexes de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction). Car si l’on continue à dépouiller nos forêts naturelles de leurs « pièces maîtresses », nous parlerons des orchidées, mais cette fois au passé.

Angraecum longicalcar


Angraecum sesquipedale avec son pollinisateur, un papillon sphynx.



Cymbidiella falcigera, l’orchidée noire. La vanille est de la famille des orchidées (ici, tri des gousses).

#HansRajaonera Missouri Botanical Garden









mercredi 23 septembre 2015

La forêt sur sable d’Agnalazaha

Il aura fallu l’effort conjugué de l’administration forestière de Farafangana, de la commune rurale de Mahabo-Mananivo et de Missouri Botanical Garden pour que la forêt sur sable d’Agnalazaha soit enfin conservée et devienne une nouvelle aire protégée de Madagascar. 
Longeant la plaine côtière, la nouvelle aire protégée d’Agnalazaha est localisée dans la commune rurale de Mahabo-Mananivo, sur la RN 12, à 55 km de Farafangana. Exposée directement à l’océan Indien, la fragile forêt sur sable d’Agnalazaha subit l’influence active de l’alizé qui apporte une forte humidité atmosphérique. Les impers et cirés y sont de mise au moins 219 jours par an, avec de fortes pluies de décembre à avril. Malgré tout, la moyenne de la température annuelle y est de 23°C. Une chaleur bienfaisante qui attire des visiteurs, surtout pendant la saison fraîche de Madagascar.
La forêt s’étend sur 2 747 hectares à moins de 50 mètres d’altitude, entrecoupée de nombreux marécages où poussent les mahampy (sorte de joncs). Le parcours ne présente aucune difficulté car des pistes et des ponts ont été aménagés par l’association Soazagnahary, représentant la commune rurale de Mahabo-Mananivo, et les guides locaux.
Malgré la pauvreté en matières organiques de son sol sableux, Agnalazaha peut se targuer d’héberger 357 espèces de plantes, dont plus de la moitié est endémique de Madagascar. On y trouve également des plantes endémiques locales, pour ainsi dire connues uniquement ici, dont l’orchidée Bulbophyllum jackyi, la nouvelle espèce de bois d’ébène Diospyros mahaboensis ined et l’arbuste Ivodea mahaboensis ined, de la famille des orangers. Et la faune n’est pas en reste avec sept espèces de micromammifères dont cinq – excusez du peu ! – sont endémiques de Madagascar. Ainsi de la petite chauve-souris rousse Pteropus rufus, du tenrec ecaudatus qui rappelle le hérisson, de l’insectivore zébré Hemicentetes semispinosus, du grand hérisson tenrec Setifer setosus et de la très chassée Oryzorictes hova dont le physique se rapproche plus du rat que du tenrec.
Agnalazaha constitue, également, le terrain de prédilection de cinq espèces de lémuriens : les diurnes Eulemur cinereiceps et Hapalemur griseus et les nocturnes Avahi ramanantsoavanai, Microcebus rufus et Cheirogalus major. Tous sont menacés d’extinction. Eulemur cinereiceps et Avahi rama nantsoavanai restreints à la région Atsimo Atsinanana, s’observent facilement dans la forêt d’Agnalazaha, à la satisfaction des touristes.
Pour les passionnés d’oiseaux, il faut se lever tôt pour assister à l’envol des 66 espèces, dont 23 sont identifiées comme endémiques de Madagascar comme le majestueux ibis huppé Lophotibis cristata. Comme toutes les forêts de la côte orientale, Agnalazaha est riche en reptiles et amphibiens, respectivement 32 et 24 espèces, avec là aussi des espèces locales d’un énorme intérêt scientifique, comme les geckos Phelsuma cf. quadriocellata et Phelsuma sp.nov. A noter que le gecko Phelsuma antanosy, une espèce supposée propre à la région de Fort-Dauphin, a été collecté dans la forêt d’Agnalazaha. La RN12 passe devant le bureau local de Missouri Botanical Garden (MBG) où commencent les visites.
Jusqu’à Agnalazaha, les paysages se succèdent sur 5 km de pistes, avec notamment l’espace aux Nepenthes madagascariensis ou le marécage à mahampy, sorte de jonc, matière première de l’activité vannière qui fait la renommée mondiale du site. La visite ne peut se terminer que sur les plages de sable fin à perte de vue avec le déferlement des vagues destinées aux surfers les plus aguerris. En tout et pour tout, les infrastructures sur place peuvent accueillir 44 personnes par nuitée. Pour la commodité des visiteurs, MBG met à leur disposition des bungalows en falafa et des chambres dans une maison en bois d’eucalyptus. Ressourcement garanti.
http://www.nocomment.mg/la-foret-sur-sable-dagnalazaha/
http://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/





mardi 15 septembre 2015

Environnement – Une nouvelle aire protégée à Ibity

Environnement – Une nouvelle aire protégée à Ibity


Attendu depuis une dizaine d’années, le décret d’application de la protection et de la signature d’un accord national sur le plan d’aménagement et de gestion de l’aire protégée du mont Ibity, a finalement vu le jour. Durant ces longues années d’attente, le Missouri Botanical Garden ou MBG, en collaboration avec l’association de développement local des trois communes concernées ainsi que toutes les autorités et responsables concernés n’ont cessé de s’activer dans la préservation de ce site qui renferme maintes richesses naturelles.
« Certes, beaucoup de recherches  qui nous ont conduits à de nombreuses découvertes, ont déjà été effectuées dans cette aire protégée, mais autant de secrets restent encore à découvrir », signale Mamisoa Andrianjafy, responsable de la protection au sein de l’institution de recherche et de protection environnementale MBG. Celle-ci se préoccupe de faciliter les activités du comité de gestion qui regroupe les associations villageoises des trois communes sur lesquelles s’étend le site.
Des forêts galeries
 Située à 24 km au Sud d’Antsirabe, la nouvelle aire protégée s’étale sur une superficie de 6 136 hectares dans les communes de Sahani­votry, Manandona et Ibity. Elle est, en général, formée de grottes, de savanes, de forêts galeries ainsi que de végétations saxicoles. Outre l’histoire et la culture qu’elles gardent jalousement, comme le « doany » et les tombeaux des anciens chefs, la flore- une vingtaine d’espèces uniques de plantes- et la faune- une trentaine d’espèces d’animaux endémiques comme la chauve-souris et le caméléon- font également sa renommée.
Conscient des atouts environnemental, touristique et économique que le site représente pour la région, tous les acteurs concernés ont décidé de le dévoiler. Son ouverture officielle s’est déroulée, mercredi.
La population y gagne de nombreux avantages. Elle peut utiliser directement l’eau d’une source pour irriguer ses cultures. À cela s’ajoutent des atouts indirects comme  la  création d’activités génératrices de revenus qu’elle exerce dans le cadre du tourisme villageois.
Toutefois, la pratique des tavy (feux de culture) et l’exploitation illicite des richesses naturelles qui ont souvent lieu dans ces localités, constituent des menaces permanentes pour la protection de la nouvelle aire à préserver. Ce qui mérite réflexion.

Angola Ny Avo

http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/environnement-une-nouvelle-aire-protegee-a-ibity-40952/
http://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/


vendredi 7 août 2015

Une famille française traverse Madagascar en charrette

 Une famille d’aventuriers français traverse du Sud au Nord la Grande île depuis l’année dernière, pour y mener des actions humanitaires en faveur des plus démunis. Un voyage au bout du monde, qui semble tenir à cœur à Alexandre Poussin, son épouse et leurs deux enfants, Philaé, 10 ans et Ulysse, 7 ans.
La famille Poussin sur la dune du parc naturel de Kirindy Mitea, dans le Sud de Madagascar
La famille Poussin sur la dune du parc naturel de Kirindy Mitea, dans le Sud de Madagascar
© madatrek.com
Leur voyage a débuté officiellement au mois de mai 2014. Il devra durer 16 mois, avec un seul objectif, organiser une récolte de fonds, pour soutenir des associations humanitaires présentes à Madagascar. Jusqu’ici, la famille Poussin a déjà récolté 10 000 euros, durant leur périple de 1 464 km, partant des Hauts-Plateaux vers le grand Sud du pays. Une somme qui sera versée entièrement à des associations, en vue de la construction d’écoles et bien d’autres urgences. Dimanche, ils ont atteint le Cap Sainte-Marie, à l’extrême Sud, et se dirige actuellement vers le Nord, pour atteindre Antsiranana. 

La famille Poussin effectue cette traversée de Madagascar à pied, accompagnée d’une charrette à zébus, qu’Alexandre Poussin a construite avec l’aide de menuisiers malgaches. « La charrette est autant un moyen de communication qu’un moyen de transport. Et un refuge pour Ulysse et Philae dans les montées », explique l’aventurier français sur le site officiel du projet. Ils n’emmènent avec eux que peu de biens qui tiennent dans la charrette. 

En effet, il s’agit d’un projet dénommé « Madatrek », qui a vu le jour 10 ans après leur premier périple en Afrique. En 2001, Alexandre et Sonia, son épouse, ont réalisé la traversée de l’Afrique à pieds depuis le Cap de Bonne Espérance jusqu’au Mont des Béatitudes en Israël, en suivant la vallée du Grand Rift Est Africain. Le voyage s’est achevé en 2004. Ils ont effectué 14 000km et rencontré 12 000 familles. Leur objectif était de donner une image moins pessimiste du continent noir et de ses habitants, à travers une série documentaire et des livres. Cette fois-ci à Madagascar, ils revivent l’expérience, mais avec leurs deux enfants, qui n’étaient pas encore nés il y a 10 ans.
La famille Poussin sur la côte Ouest de Madagascar, avec leur charrette
La famille Poussin sur la côte Ouest de Madagascar, avec leur charrette
© madatrek.com
« Nous voulons avec notre charrette à zébus, nous rendre dans douze missions, ONG, associations qui œuvrent pour la reconstruction du pays, la restauration de son environnement et le mieux-être de populations éprouvées ou laissées pour compte », explique encore Alexandre Poussin qui estime que ce voyage en terre malgache est plus utile et sédentaire qu’Africa Trek. 

Depuis le début de la traversée, ils ont pu constater l’envergure du travail fourni par les associations humanitaires, reparties dans divers domaines, comme l’éducation ou l’environnement et la santé. Etant réalisateurs et reporters, Alexandre et Sonia mettront en lumière leurs actions et leur donner un écho, à travers des documentaires qui seront diffusés sur la chaîne Voyage, à la rentrée prochaine. 

Au-delà du coté humanitaire du projet, Madatrek est également un coup de pouce au tourisme local. Alexandre et son épouse relatent quotidiennement, chaque étape de leur voyage à travers la Grande île, sur leur page facebook ou sur le site de Madatrek. De belles images du pays, de ses lagons, de ses plages, de ses animaux et surtout de sa population font le tour du monde grâce à la famille Poussin. 

Alex 
© TGN

http://www.moov.mg/tourisme.php?articleId=854080
http://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/

vendredi 24 juillet 2015

L’arbre sacré de Mahatsinjo

Un arbre majestueux de plus de 30 mètres de haut. Ses ramifications qui partent dans tous les sens comme une folle chevelure, occupent à elles seules une surface de 5 500 mètres carrés.
Ce Ficus religiosa (appelé aussi « figuier de pagode »), vieux de plus de 200 ans, est unique dans la sousrégion, même s’il n’est pas endémique de Madagascar. Il est très répandu en Asie sous le nom de pipal ou « arbre de la Bhodi » (arbre de la Sagesse), considéré comme sacré par les hindous et les bouddhistes. Le plus connu, au nord-est de l’Inde, se situe dans la ville de Bodh-Gaya : on dit que c’est sous ses branches que le Bouddha méditant aurait atteint le Nirvâna.
Sans doute moins visité, l’arbre sacré de Mahatsinjo n’en voit pas moins défiler quelque 7 000 touristes étrangers par an. « En somme l’un des hauts lieux touristiques de l’île », fait valoir Zeny Jacques, le responsable du site. Sans parler des populations locales qui viennent s’y recueillir en nombre : entre 100 et 150 personnes par semaine, selon Zeny Jacques. Un véritable lieu de pèlerinage, autant pour les hindous de passage que pour les Sakalava qui viennent demander aux Razana (Ancêtres) et au Créateur suprême une bénédiction ou la résolution d’un voeu.
L’enceinte clôturée du ficus est riche en symboles de sainteté de toutes sortes. Son tronc et certaines de ses racines aériennes sont couverts avec de tissus de couleur rouge vif ou blanc. Entre ses racines, ici ou là, on aperçoit des pièces de monnaie, quelques bouteilles de rhum et des flacons de miel. Autant d’offrandes aux Razana. Egalement des têtes de zébus accrochées au tronc principal de l’arbre.« Ce sont les zébus qu’on a abattus ici-même pour le sôrotsôrony, le repas sacré avec les Razana. En guise de remerciement, les pèlerins sont contraints de revenir avec des présents plus grands et plus importants lorsqu’ils ont eu ce qu’ils demandaient. »
Ce site cultuel est ouvert à tous les publics « Il faut juste que les visiteurs respectent les règles et les rituels même s’ils n’y croient pas », souligne Zeny Jacques. Comme d’enlever ses chaussures, porter un lambahoany ou pénétrer dans la zone du pied droit. 

#SolofoRanaivo