Madagascar , mon rêve

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Dilann Mamodaly
Dilann Tours Madagascar
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mardi 27 octobre 2015

CIRCUIT NORD-OUEST RÉF 01NO - DILANN TOURS MADAGASCAR

CIRCUIT NORD-OUEST RÉF 01NO - DILANN TOURS MADAGASCAR

vendredi 23 octobre 2015

Transport aérien – Ouverture effective du ciel


L’arrivée des compagnies étrangères marque la libéralisation du ciel. C’est une solution pour augmenter le nombre de touristes à Madagascar.
Plusieurs compagnies s’apprêtent à opèrer  à Madagascar. Des compagnies étrangères ont fait connaître leur intention de desservir la Grande île et les autorités n’ont pas hésité a leur donner satisfaction. Une discussion a été déjà entamée avec South African Air Link. « L’État a accepté d’augmenter la fréquence des vols de South Africa Air Link de sept à quatorze liaisons par semaine. Cette compagnie pourra relier les villes comme Nosy-Be et Diego-Suarez », affirme Ulrich  Andriantiana, ministre du Tourisme, des transports et de la météorologie, hier, lors d’une conférence de presse à Antaninarenina.
Turkish Airlines, de son côté, manifeste son intérêt d’exploiter le vol Antananarivo Istanbul. Dans un communiqué publié, hier, l’État malagache indique avoir accepté que cette compagnie turque puisse opèrer à Madagascar. « Turkish Airlines répond aux manifestations d’intérêt. Il arrivera d’ici la mi-décembre, le temps de régler certaines formalités avec l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) », annonce Ulrich Andriantiana. Cette compagnie reliera Madagascar, trois fois par semaine.
D’autres compagnies comme Air France, Kenya Airways, Air Mauritius Ewa Air, Air Austral, et Corsair Fly desservent déjà la Grande île.
Une solution-clé
Concernant l’exploitation des vols intérieurs, le ministre précise qu’une autorisation sera donnée à tous ceux qui sont prêts à exploiter les vols intérieurs, à condition qu’ils aient les techniques nécessaires. Madagasikara Airways inaugurera son premier vol, le 26 octobre. Pour commencer, cette compagnie exploitera l’axe Antananarivo Sainte-Marie en vue de mettre en valeur le tourisme de cette région.
Une ouverture du ciel est nécessaire pour booster le tourisme, estiment les oprérateurs du secteur. L’open sky est perçu comme étant une solution pour résoudre les problèmes rencontrés par la compagnie nationale, tels les retards et les annulations de vols.
« Le secteur privé veut que l’open sky soit effectif. Nous avons rencontré beaucoup de difficultés durant les problèmes d’Air Madagascar. Nous faisons des efforts pour rencontrer les agences des voyages étrangères afin de démontrer que l’État malgache prépare déjà l’open sky pour solutionner les problèmes de desserte », précise Vola Raveloson, directeur général de l’Office National du tourisme à Madagascar.
Voetspore
La chaîne sud africaine ESABC 2 est en train de réaliser un documentaire, concernant les atouts touristiques et culturels de Madagascar, à travers son émission « culte Voetspore ». Une équipe de cette émission était déjà arrivée à Madagascar en septembre. Elle a déjà parcouru le Nord et l’Ouest de la Grande île. Pour les deux derniers mois, les membres de l’émission tourneront un reportage dans le Sud de Madagascar. L’émission permettra d’accroître la visibilité de Madagascar sur les grandes chaines de télévision en Afrique du Sud. Cela incitera la demande qui sera traduite par la venue des touristes Sud-Africains. Ces derniers étaient estimés à 5 025 en 2014, ce qui ne représente que 2,26 % des touristes dans l’ensemble.
 Tendry Rakotondranaivo
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http://www.lexpressmada.com/blog/non-classe/transport-aerien-ouverture-effective-du-ciel-45353/


jeudi 15 octobre 2015

Madagascar à l’honneur dans l’émission culte sud-africaine VOETSPORE

La destination Madagascar sera à l’honneur dans une émission télévisée sud-africaine dénommée Voetspore. Une véritable opportunité pour les acteurs du tourisme malgache, d’attirer plus de touristes sud-africains à Madagascar.



Les véhicules de l'équipe de Voetspore ont été admis temporairement à Madagascar, pour les besoins du tournage © voetspore.co.za


En 2014, on recense près de 5 000 touristes sud-africains qui ont séjourné dans la Grande île. Malgré la proximité des deux pays, la Grande île intéresse peu les sud-africains. « Ce film-documentaire permettra d’accroître la visibilité de Madagascar auprès du public sud-africain. Le tourisme de proximité doit être développé. Seulement 4 heures de vol séparent les deux pays, » a expliqué Vola Raveloson, Directeur Exécutif de l’Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM).
Le voyage de l’équipe de Voetspore a été soutenu par l’ONTM. Lors de la traversée de la partie Est et Nord de Madagascar, pendant trois mois, l’équipe de Johan Badenhorst a bénéficié de l’accueil gratuit des différents hôtels partenaires de l’ONTM implantés dans ces Régions. Les parcs nationaux gérés par Madagascar National Parks (MNP), sont également mis en avant dans ce film-documentaire, qui sera diffusée en Afrique du Sud.
Le réalisateur sud-africain affirme avoir été émerveillé par la beauté et la richesse de la biodiversité malgache et la culture locale. Selon ses dires, il n’y a pas de raison pour que les touristes sud-africains ne soient pas attirés par cette destination unique au monde.
Grâce à une dérogation spéciale du Ministère des Finances et du Budget, l’équipe de Voetspore a pu faire entrer temporairement à Madagascar, leurs propres véhicules. Il s’agit de véhicules 4X4 équipés pour le camping, qu’ils utilisent durant les tournages dans d’autres pays africains.
Après le Nord et l’Est, l’équipe de Voetspore a rejoint cette semaine le Grand Sud de Madagascar, pour la suite de l’aventure. Il reste encore deux mois pour l’équipe de Johan Badenhorst pour boucler leur périple dans la Grande île. Au final, le film-documentaire sur Madagascar sera divisé en 30 épisodes de 26 minutes. La diffusion en Afrique du Sud est programmée pour l’année prochaine.



Johan Badenhorst en train de boire de la bière locale © voetspore.co.za


Alex
© TGN







Lémurien Catta de Madagascar


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lundi 12 octobre 2015

Peinture – Le Rova vu par Roland Ratovondrahona

En parlant de chemin artistique, celui de Roland Albert Ratovondrahona est tout ce qu’il y a de plus long. Il a débuté en intégrant l’École des Arts appliqués malgache d’où il sort major de la promotion de 1969-1973. Il a complété son cursus à l’Institut professionnel d’État pour l’industrie et l’artisanat du marbre, en Italie de 1974 à 1975. En parallèle, il a suivi des cours à l’Institut national italien pour la productivité à Rome, ainsi qu’à l’European School de la Spezia. Une fois de retour au pays, Roland Ratovondrahona s’est vu octroyer une formation de cadres spécialisés en mouvements de masse (le fameux « mitabe » du temps de la Deuxième République). Grâce à cette formation, il obtient le titre de concepteur, maître d’œuvre responsable national de l’arrière-plan de « mitabe » des éditions de 1985 et 1990, ainsi que celui des Jeux des Îles de la même année.
Malgré son talent, l’artiste choisit la discrétion et la modestie. Les feux des projecteurs ne lui étaient d’aucune utilité et il a toujours préféré la reconnaissance de son travail plutôt que de sa propre personne. Avec un peu moins d’un demi-siècle de carrière, l’homme est un peintre accompli avec moult spécialités dont l’aquarelle, le pastel, le fusain et l’huile. Cependant, il n’a tenu que quelques expositions en solo depuis ces nombreuses années de carrière dont « Couleur au quotidien » au Madagasc’art galerie, et « Mes couleurs » à la galerie Samara, en 1995, « Des peintres pour Anatirova », en 1996, et finalement « Parcours » au Tahala Rarihasina, en 2000.
Le parcours de Roland Ratovondrahona est orné de décorations et de reconnaissances de toutes sortes sans qu’il s’en vante pour autant. Pour ne citer que le prix du concours de visuel pour le rallye AGIP de 1970 et 1971, les prix pour les logos des Jeux olympiques de Munich ainsi que ceux de Moscou, respectivement en 1972 et 1980, les affiches pour l’Institut international des Droits de l’Homme à Strasbourg en 1980 et 1981, la médaille d’argent au concours de dessins humoristiques sportifs du Comité olympique national italien (CONI), entre 1983 et 1987.

Couteaux à la main, le regard fixé sur les hauteurs de la ville vues de sa fenêtre, Roland Albert Ratovondrahona nous dévoile fièrement son prochain projet. En gestation depuis une quinzaine d’années, il commémorera le vingtième anniversaire de l’incendie du « Rova » de Manjakamiadana.


L’artiste est aussi un grand père comblé,la relève est assurée.


Le Palais d’hier et d’aujourd’hui
Les représentations du « Rova » d’hier et d’aujourd’hui lui tiennent tout particulièrement à cœur. À cet effet, l’artiste organisera une énième exposition à l’occasion du vingtième anniversaire de l’incendie de sa précieuse source d’inspiration. La date du 6 novembre 1995 a marqué l’artiste à vie. Les œuvres comme « Ry Iarivo, may ny lohanao », ou encore « Nuit tragique 06-11-95 » sont les principales représentations de cette déception.
En l’honneur de ce prestigieux patrimoine, symbole identitaire de tout Madagascar, Roland Ratovondrahona a préparé cette exposition depuis une quinzaine d’années. Plus précisément depuis 2001, après sa dernière exposition. Il exposera un peu moins d’une trentaine d’œuvres qui représenteront le « Rova » sous toutes les coutures et dans toute sa splendeur. Rien que quinze ans de silence et de réflexion artistique pour un hommage majestueux de quelques jours à l’endroit du « Rova ».
« Malgré mes problèmes de santé, dont une évacuation à l’étranger, je n’ai jamais baissé les bras en ce qui concerne la réalisation de ce projet du 20e anniversaire de l’incendie du Rova. Maintenant, j’en suis à la dernière ligne droite, encore quelques préparatifs logistiques à fignoler, mais je promets un hommage digne de ce patrimoine, de son histoire et de ce qu’il représente en matière d’identité culturelle », déclare fièrement le peintre tout en apportant quelques touches finales à son dernier tableau.

                                Quelques coups de pinceau pour le dernier tableau de la très prochaine exposition.
Politique culturelle et engagement
En plus d’être un artiste accompli, le peintre revêt aussi un statut d’artiste engagé. En effet, pendant deux ans, entre 2001 et 2003, il a été le président du bureau exécutif de l’Union nationale des artistes plasticiens malgaches (UNAPM). Durant ces deux années de mandat, il s’est efforcé de réaliser un projet qui lui tenait vraiment à cœur par rapport à l’amélioration du statut des artistes en tous genres et ceux des plasticiens en particulier. Avec les membres du bureau, il a entamé une tentative d’adoption d’un « mémorandum de la politique culturelle ». Le but de l’initiative était surtout axé sur la calorisation de l’art malgache et l’amélioration des conditions de vie des artistes et des acteurs culturels.
« À cette époque, le décret a été adopté, le bureau s’est félicité de cette réussite et par la même occasion, nous avions reçu de très bonnes réactions de la part de tous les artistes et acteurs culturels du pays. Cependant, jusqu’à présent, malgré l’adoption de ce décret, nous ne constatons aucune amélioration quant à nos situations en tant qu’artistes. En fait, c’est toujours la même histoire, une loi est adoptée, mais n’est jamais appliquée », déplore l’artiste.
Toutefois, malgré ce triste constat, Roland Ratovondrahona n’a jamais ménagé ses efforts par rapport à ses attitudes engagées qui se reflètent surtout à travers ses œuvres. Un art qui revêt des aspects aux penchants patriotiques. De fait, ce patriotisme du peintre se définit surtout par son thème de prédilection qu’est le « Rova ».
                                                           

Le tableau intitulé « Une reine, un Premier ministre et un colonisateur » fait la fierté de l’artiste.

Textes : Harilalaina Rakotobe Photo : Sergio Maryl

http://www.lexpressmada.com/blog/magazine/peinture-le-rova-vu-par-roland-ratovondrahona-45193/
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jeudi 8 octobre 2015

Nosy Tany Kely : L’île infinitésimale

A 30 minutes à peine de Nosy Be, son illustre voisine, et à 20 minutes de Nosy Komba, sa grande soeur, Nosy Tany Kely (ou Tanihely) est un endroit privilégié où les seuls habitants sont de timides lémuriens. 


Elle est l’un des endroits les plus visités à Nosy Be. Et pour cause, sa localisation est parfaite. Pas très loin de l’île principale, elle offre aux voyageurs de multiples activités allant du simple bronzage sur sable blanc au snorkeling ou randonnée palmée. Les plus chanceux pourront nager avec des tortues de mer, tractés sur leurs dos dans une mer turquoise. Bien que très petite – « on peut aisément en faire le tour à marée basse », nous assure le guide -, elle est considérée comme l’un des sites les plus importants au niveau marin de Madagascar.
Grâce à trois entités institutionnelles, à savoir Madagascar National Park, l’Office régional du tourisme à Nosy Be et la commune urbaine de Nosy Be, le site est protégé en sa qualité d’aire marine et côtière. Les activités de pêche y sont prohibées et les seuls habitants de la petite île sont les lémuriens, qui parfois viennent gambader sur la plage lorsqu’ils ne sont pas occupés à quelques importantes activités dans la forêt indigène, les chauves-souris cousettes, les lézards et les corbeaux pie.
Par conséquent, la biodiversité est d’autant plus riche sur terre que dans la mer. Entourée de récifs coralliens, les gens viennent sur l’îlot pour y faire de la plongée. Ce qui frappe le plus, ce sont les poissons multicolores visibles à moins d’un mètre de la plage. Les plus audacieux peuvent plonger jusqu’à 7 ou 20 mètres de profondeur en toute sécurité. Véritable aquarium naturel, raies, barracudas, tortues, carangues sont là pour le régal des yeux.

La plupart des touristes sont italiens, comme un peu partout sur l’île de Nosy Be. C’est donc naturellement que les guides et les cuisinières, qui organisent et préparent le pique-nique sur Tany Kely, parlent la langue des prime donne. Cerise sur le gâteau, un sentier à travers la forêt mène jusqu’à un phare centenaire, dont le seul usage est désormais de permettre aux voyageurs d’avoir une vue panoramique autour de la petite île.


http://www.nocomment.mg/nosy-tany-kely-lile-infinitesimale/
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